L’Arbre et sa Structure de Francis Hallé propose une approche claire et pédagogique du fonctionnement biologique des arbres.À travers le regard passionné du botaniste, la formation explore la manière dont les arbres se construisent, se développent et s’adaptent à leur environnement. Loin d’être de simples plantes immobiles, les arbres y apparaissent comme des architectes vivants, capables d’élaborer des structures complexes et élégantes, alliant efficacité et beauté naturelle.

Francis Hallé y partage ses connaissances avec une clarté désarmante, mêlant croquis, observations de terrain et émerveillement. Le documentaire met en lumière la logique biologique qui guide la croissance d’un arbre une logique patiente, résiliente, et souvent bien plus ingénieuse qu’il n’y paraît. Un hommage à l’intelligence du vivant, qui nous invite à regarder la nature avec un peu plus de respect, de curiosité… et de patience.


Le documentaire « Une forêt primaire en Europe de l’Ouest, avec Francis Hallé » nous emmène à Montpellier, où le botaniste Francis Hallé présente son projet ambitieux de recréer une forêt primaire en Europe de l’Ouest. Il souligne l’importance des forêts primaires pour la biodiversité et le climat, et partage sa vision d’une forêt en libre évolution, non influencée par l’homme. Ce film met en lumière les défis et les espoirs liés à la restauration d’écosystèmes forestiers anciens en Europe.


MicroSculpture est un projet photographique unique du photographe britannique Levon Biss, né d’un moment anodin devenu déclic : un après-midi, en jouant avec son fils, ils observent un insecte au microscope… et découvrent un monde visuellement fascinant. Intrigué par la richesse des détails invisibles à l’œil nu, Biss décide d’allier sa passion pour la macro-photographie à celle de la science.

Le projet consiste à photographier des insectes issus des collections du Muséum d’Histoire naturelle d’Oxford, avec une précision extrême. Chaque image finale est composée de 8 000 à 10 000 photos individuelles, prises à différents niveaux de profondeur, puis assemblées pour révéler chaque minuscule poil, texture ou articulation. Le résultat : des portraits d’insectes aussi impressionnants que ceux de grandes figures humaines, exposés en très grand format, pour redonner une dignité visuelle à ces petits êtres souvent ignorés.

MicroSculpture, c’est donc autant un projet artistique qu’un travail de vulgarisation scientifique, qui brouille les frontières entre art, nature et technologie — en montrant que même les plus petites créatures méritent toute notre attention.


Le reportage « Disparus et en voie de disparition : Insectes en péril » suit le photographe Levon Biss dans la suite de son travail entamé avec MicroSculpture, en le confrontant cette fois à une réalité bien plus sombre : la disparition massive des insectes à travers le monde. Armé de son matériel de macro-photographie ultra-précis, Biss part documenter des spécimens rares, menacés ou déjà disparus, issus de collections scientifiques.

À travers son objectif, il redonne vie à ces créatures minuscules, souvent invisibles au grand public, mais essentielles à l’équilibre des écosystèmes. Le reportage met en lumière non seulement la beauté incroyable des insectes, mais aussi la fragilité de leur existence, menacée par la destruction des habitats, les pesticides, et le changement climatique.

Entre art, science et alerte écologique, ce projet devient un cri visuel pour sensibiliser à l’urgence de préserver la biodiversité. Ce qu’on voit en grand grâce à Biss, c’est justement ce qu’on est en train de perdre en silence.


Le court-métrage « Man » de Steve Cutts est une claque visuelle qui te balance la vérité en pleine face. À travers des dessins animés décalés, Cutts montre comment l’humain est passé de simple créature à vrai destructeur de la planète. Pas de paroles, juste des scènes hyper frappantes où on voit l’homme exploiter, polluer, et détruire tout ce qu’il touche, sans même un regard en arrière. C’est un vrai doigt d’honneur à nos comportements irresponsables : consommation à outrance, pillage des ressources et coupure totale avec la nature. Une satire crue et directe qui te fait te demander si on n’est pas en train de foutre en l’air notre propre maison…


Le clip de « In This Cold Place » de Moby & The Void Pacific Choir, réalisé par Steve Cutts, ressemble à un miroir déformant de notre époque, où l’avidité, l’indifférence et la déconnexion règnent en maîtres. Une société obsédée par l’image, le pouvoir et la consommation, ignorant les conséquences de ses actions. Si on devait trouver une référence actuelle, la présidence de Trump serait un excellent modèle : déni climatique, obsession de l’image et décisions basées sur l’intérêt personnel. Comme dans le clip, Trump semble plus préoccupé par ses propres affaires que par l’effondrement de l’environnement ou des structures sociales. Une critique visuelle bien sentie de notre époque, où l’égoïsme règne et où les dégâts sont vus comme… secondaires.